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    Rejoignez Briar Beauty, la fille de la Belle au Bois dormant et découvrez comment elle use de son esprit aventureux pour enquêter et traquer des voleurs malveillants qui causent des ennuis autour du chateau.

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    Faire ses malles, Briar Beauty ne le prend jamais à la légère.

    Dans sa grande chambre à coucher, elle avait douze mannequins fait de branches de ronces tissées et détrônées. Elle les avait habillés encore et encore, mélangeant des hauts et des jupes et ajoutant et enlevant des diadèmes et des ceintures. Des couronnes à lunettes aux chaussures, elle avait besoin de planifier chaque tenue, qu’elle prendrait avec elle pour l’école. Après tout, c’était son Année de l’Héritage, l’année où elle scellera son destin afin de devenir la prochaine Belle Au Bois Dormant. Le sien était féerique, une histoire d’une importance magique ; et tous les yeux seront rivés sur elle. Elle a donc intérêt d’être à son meilleur.

     Briar recula pour vérifier ses créations. Son estomac flottait nerveusement. Il manquait toujours quelque chose. Elle appela ses meilleures amies pour toujours et à jamais, Apple White et Blondie Lockes, pour un MirrorChat.

     -Les filles ! Vous avez l’air Féerique, comme toujours dit Briar. Comment allez- vous depuis le temps ?

    Briar n'avait pas vu ses amies depuis deux mois, depuis le début de l’été après leurs voyages à la plage de Verre.

     - Je suis tellement excitée pour notre année d’Héritage ! s’écrie Apple. Je suis sûr que cet ensorcelant enthousiasme fait briller mes yeux et mets du rouge à mes joues. 

    - Totalement. Mais j'ai besoin de votre aide. Que pensez-vous de celles-ci ? demande Briar en brandissant son MirrorPad devant les mannequins habillés.

     - Fascinant avoua Apple.

     -Ils sont juste comme il faut/ Parfait ! dit Blondie.

     - Quels bijoux utiliseras- tu pour les orner ? demande Apple

    - Bijoux ! Merci! C'est exactement ce qu'il manquait! Je vais vous rappeler. ‘’@plume’’ dit Briar.

     -‘’@plume’’, dirent Apple et Blondie avant de raccrocher.

    Briar sortit sa boîte de bijoux sous son lit. Eh bien, c'était davantage un coffre de bijoux. Des jeunes hommes se précipitaient toujours pour lui donner des colliers et bracelets. L'un des nombreux avantages d'être une princesse.

    Briar ouvrit le couvercle. Le coffre était vide. Elle haleta. 

    -Maman ! cria-t-elle. Maman ! Nous avons été volé ! Maman ! Réveille- toi !

    Pas de réponses. Eh bien, ce n'était pas vraiment une surprise. Passé une centaine d'années dans un sommeil magique peu avoir certains effets secondaires, et La Belle Au Bois Dormant somnolait. Fréquemment. Briar espèrait juste que sa mère ne s’était pas de nouveau endormie n'importe où. Comme dans son porridge du matin.

    Briar monta sur le rebord de sa fenêtre. Sauter était la manière la plus rapide d’arriver en bas et aussi de se prendre une totale ruée. Mais ce n'est que quand elle chancela qu’elle remarqua que le chariot de foin qui était toujours là –avait tout bonnement disparut. Rien en dessous d’elle sauf une cour de pavé ronde et dure.

    -Aah ! s’écria Briar alors que les talons de ses chaussures glissaient.

    Elle saisit les rideaux. Et ensuite, la pire chose possible arriva. Elle ressentit ce sentiment familier dans les yeux. La sensation était un peu comme le début d’un éternuement, mais elle savait que ce n’était pas un éternuement mais cette maudite chose qui lui arrivait plusieurs fois par jour. Apparemment l’état de somnolence de sa mère était génétique.

     « Au secours! » cria Briar. "Au —"

    Et elle s’endormie. Elle sembla perdre conscience une fraction de seconde mais quand elle se réveilla, elle constata qu’elle n’était pas suspendue à la fenêtre mais bien dans la cour et heureusement dans les bras de son père qui l’avait attrapé juste à temps.  

     « Briar! » dit-il. "Combien de fois t’ai-je dit

    « Mais le chariot de foin... »

    « … de ne pas de sauter de.. »

    « … est toujours là, et … »

    «… la fenêtre lorsque tu as l’habitude de … »

    « J'ai été volé! »

    « Quoi? » Son père la déposa à terre ferme afin qu'il puisse placer ses poings sur ses hanches et prendre une pose héroique. Il était peut- être un roi d'âge mûr maintenant, mais il avait une fois été le jeune prince courageux qui a lutté sur le chemin du Château de la Belle au Bois Dormant. Et il n’a jamais oublié cela

    « Qui oserait nous attaquer ici dans notre confortable maison? », dit-il, gesticulant à l'énorme palais en marbre rose. « Je ne me reposerai que lorsque j’aurais trouvé les méchants! »

    Il s'enfuit.

    « C'était mes bijoux! » cria Briar à son père parce qu'il avait oublié de demander ce qui avait été volé. Son père était plus susceptible d'aller chercher un certain dragon pour luter que de tenter de localiser ses bijoux volés. Après cela, comment arrivera-t-elle à maintenir son statut d'avant-gardiste sans ses bijoux ? Il s'agissait d'un épique désenchantement !

     « Maman! » cria t-elle.

    Briar commença ses recherches en se dirigeant vers la salle de bal et  fut renverser par trois de ses petits frères qui passaient par là.

    « Hey! » dit-elle.

    Mais ils continuèrent de courir.

    Entrant dans la salle de bal, Briar réalisa que ses frères avaient eu une matinée très animée. Une centaine de chaises de la salle à manger étaient empilées en tour chancelante et recouvertes de draps et de couvertures. Briar se douta un peu que les couvertures provenaient de tous les lits du château.

    "Maman ! Où es-tu? Nous avons été volés!"

    Dans le coin le plus éloigné, l'une de chaise constituant la tour tomba et le fort fait de couvertures s’est effondré au sol. Deux de ses autres petits frères poussèrent les draps hors des chaises, et s’enfuirent, trainant les draps après eux. Se pourrait- il que ce soit ses frères qui aient pût prendre ses bijoux ? Non, ils n’en avaient pas besoin. En plus, ils semblaient bien trop occupés avec leur fort de couvertures pour s'embêter avec des colliers.

    « Maman! »

    Briar courut vers la galerie et attrapa une tyrolienne suspendue au plafond. Elle prit appui et bondissait, se poussant vers le large au travers de la galerie Est et le salon bleu.

    Trois autres de ses petits frères passèrent rapidement sur une tyrolienne qui allait dans l’autre sens; portant dans leurs bras quelque chose de noir et le maître de musique leur courrait après (mais à pied) en braillant. Briar secoua la tête. Il ne les attraperait jamais.

    « Où est maman? » demanda-t-elle à ses frères. « Et avez-vous vu des voleurs?»

    Mais ils avaient disparus.

    Elle tira sur la tyrolienne pour traverser le salon jaune et la salle de musique. Il y avait beaucoup de longs couloirs et de chambres qui étaient connectés l’un à l’autre dans le palais et donc les tyroliennes passaient par toutes ces salles. Elle commença un peu à s’essouffler et lâcha prise, en atterrissant sur des oreillers disposés sur le plancher de la salle de musique.

    On avait disposé des oreillers un peu partout dans le château au cas où la reine ou encore Briar devraient s’assoupir brusquement mais pour l’instant sa mère ne ronflait sur aucun d'entre eux et il n’y avait toujours pas le moindre signe de voleurs. Mais qu’est- ce qui se passait ?

    L’estomac de Briar gargouilla mais elle était bien trop inquiète pour penser à prendre le petit- déjeuner.

    - Maman ! Où…

    Briar entendu un ronflement. Elle couru vers l'ouest de la salle du petit déjeuner, ses hauts talons cliquant sur le plancher de marbre. Briar était habile à la course en talons. En fait, elle a si souvent utilisé les chaussures à hauts talons que dans les rares moments où elle eut les pieds nus, elle marchait instinctivement sur ses orteils,

    "Oh, maman, » dit-elle.

    La Beauté aux cheveux bruns assise à la table, avait la tête dans une assiette d'œufs brouillés, dormant avec contentement. Briar supposa que les œufs étaient moins salissants que du porridge (bouillie) Elle enleva son pull-over/ chandail et drapa sa mère, au cas où elle prendrait froid. 

    Et en une fraction de seconde, le cœur de Briar s’attrista d’une façon inhabituelle. A la grande cérémonie du Jour de l’Héritage cet automne, elle signerait le Livre des Légendes, se liant magiquement afin d’être la prochaine Belle au Bois Dormant. imageCe qui signifierait qu’elle devra dormir pendant cent ans. Juste le fait d'y penser... toutes ces fêtes qu’elle manquera, toutes ces années qu’elle perdra sans voir sa famille et Apple et Blondie. Sans parler du fait que quand elle se réveillera, elle sera en retard côté mode.

    Sa mère ronfla. Elle avait vraiment l’air confortable et si somnolente.

    Oh non ! Ses yeux commençaient à se fermer lentement de nouveau. Briar se gifla en s’ordonnant de ne pas s’endormir.

    Mais malgré tout, Briar atterrit sur les oreillers placés sur le plancher et s’endormit spontanément. C’était une malédiction, mais il y avait vraiment un avantage magique. Comme quoi lorsqu'elle dormait profondément, les conversations engagées partout dans le palais commençaient à couler à travers son esprit comme de vifs rêves.

    "Ce garçon de moutons n’arrête pas de saluer la laitière. Avez- vous remarqué ?" demanda le cuisinier à l’un des servantes.

    "Il flâne chaque fois qu’elle se trouve près du château"

     « Fred n'est pas vraiment malade », chuchote un gardien à un autre. "Il est juste endormi. Il est resté tard à peindre un autoportrait qu’il enverra à sa petite amie. "

     « J'ai enterré le Trésor! » entendit- elle son petit frère, Loyalty, crié du jardin de roses, les mains pleines de…

    Briar se réveilla en sursaut.

    AHA ! Elle sauta sur ses pieds.

    « Briar? » dit sa mère, étant assise, elle retira le morceau d’œuf brouillé qui se trouvait sur sa joue. "Je pense que je me suis assoupi. Où sont les garçons ? J'espère qu'ils n'ont pas fait de bêtises. »

    "Ne t'inquiétes pas, maman. Je m’en occuperai. »

    Briar couru au conservatoire du deuxième étage, attrapa la poignée d'une tyrolienne et sauta par la fenêtre. Elle passa comme un éclair dans la cour, atterrissant dans la roseraie sur un matelas de plume stratégiquement placé près de la fontaine.  

    Bien sûr, elle trouva la charrette de foin qui avait disparu sous sa fenêtre. Les draps et les couvertures étaient cloués comme des voiles, Un drapeau noir peint avec une tête de mort blanche s’est envolé du mat fabriqué à partir de rideaux.

    Apparemment ses frères avaient abandonnés le fort et étaient passés à un autre jeu.

    Sept d’entre eux étaient debout sur leur bateau de pirate fait de chariot de foin, portant les bandes noires du peignoir du maitre de musique sur leurs têtes comme des écharpes leur couvrant un œil.

    Ils agitaient des épées en bois et criaient après le huitième frère, Tenacity, qui était habillé tout en vert et perché au sommet de la sirène en pierre de la fontaine.

    Tenacity devait avoir perdu le tirage au sort. C’était toujours la méthode amusante pour désigner qui serait pirate ou pas.

    Trois frères identiques crièrent jusqu'à Tenacity :

    « Nous t’aurons encore, Peter Pan! »

    « Comment oses- tu attaquer le bon navire du Jolly Roger !”

    " Peter Pan, on va te faire la pâtée !"

    « Hey! » dit Briar.

    Surpris, les triplets regardaient fixement Briar de leurs yeux bruns découvert.

     « Le chariot de foin? » dit-elle. « Et les draps  ? Et les vêtements du professeur de musique ? Sans parler de mes bijoux dit-elle en pointant une rose récemment déracinée. Elle paria que ces petits pirates avaient enterrés sa boite à bijoux.

    "Petits voleurs ! Vous savez que je pars demain pour Ever After High.

    Les garçons hochèrent la tête. Ils le savaient. Et ils ne semblaient pas heureux de le savoir.

    "Désolé, Briar," dirent-ils à l'unisson.

    Courage qui tenait le drapeau de pirate le laissa tomber. La lèvre supérieure de Gallantry trembla et Tenacity descendit de la statue se mouillant les pieds dans l’eau de la fontaine

    Honor, le plus petit de ses frères, renifla.

    BriarAw… Ils étaient aussi mignons que des petits lapins dans un nid. Briar ne pouvait pas rester insensible... elle craqua.

    « Déterrons le trésor mes pirates, » dit-elle, "Ou je vais me monter sans pitié et vous faire marcher sur la planche pour vous jeter dans une mer infestée de crocodiles! »

    "Oui, Briar, » disaient-ils, en souriant.

    "C'est le capitaine Crochet pour vous, fillettes!"

    « Oui, Capitaine Crochet! » criaient les garçons, les yeux lumineux. »

    « Maintenant, creusez à fond! » dit-elle en attachant une bande noire dans ses cheveux. «Lorsque votre capitaine aura son trésor, nous envahirons les cuisines!»

    Les garçons levèrent leurs épées en bois en acclamant leur capitaine.

    Briar avait toujours du travail qui l’attendait dans sa chambre entre la planification des vêtements et faire ses valises, mais elle avait toujours du temps pour une fête de Pirates.

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    Traduction by LightLilooé


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